lundi 5 décembre 2011

Conférence Les Samedis de l'Histoire de la 3AF le 10/12 au Bourget

La Commission Histoire de la 3AF, en association avec l'Association des Amis du Musée de l'Air, le Musée de l'Air et de l'Espace et le concours des associations aéronautiques françaises, organise les Samedis de l'Histoire de la 3AF :

 

Samedi 10 Décembre 2011 à 14h30
au
Musée de l'Air et de l'Espace (Grand amphithéatre Roland Garros)


"Le cirque Moisant, Garros et les autres, la 1ère reconnaissance aérienne"

Conférence de Stéphane Nicolaou

Renseignements et inscription: [document pdf à télécharger]


Résumé:
Le jour où Roland Garros accepta d’accompagner John Moisant d’Etampes à Issy‐les‐Moulineaux, point de départ du circuit de l’Est, il ne se doutait guère que la confiance accordé à ce richissime américain allait lui être rendue au centuple.
De retour en Amérique, Moisant insista pour que Garros soit invité au meeting de Belmont Park, bien que sa Demoiselle ne puisse participer à la course Gordon Bennett, puis il l’engagea le 5 novembre 1910 au Moisant International Aviators (M.I.A), le cirque Moisant.
Le court voyage se transforma en une épopée : « Garros en Amérique ». Voyage de six mois qui le mena de Richmond à la Nouvelle Orléans, du Texas jusqu’à Mexico avec un retour par Cuba. Avec Audemars, Barrier et Simon, Garros vivra une succession d’aventures bouffonnes ou merveilleuses, dramatiques parfois car la mort ne cessait de roder vu les risques pris pour faire voler les avions dans des conditions climatiques désastreuses devant des cowboys surexcités, prêts à tout dévaster, l’arme à la main. Sans le vouloir, Simon et Garros accomplirent les premières reconnaissances militaires, demandées par le Lt Benjamin Foulois. Qui aurait pu croire que cet officier commanderait l’Army Aero Service en France, sept ans plus tard ? Mais surtout, au cours de ce périple, Garros changea de stature. De « demoiselliste » habile il se transforma en pilote chevronné du Blériot XI. Garros en Amérique, c’est la naissance jour après jour d’un grand pilote. A 22 ans il accumula une expérience qui allait lui permettre de tenir un rang élevé dans les grandes courses aériennes de 1911. En moins d’une année le jeune homme avait atteint son rêve : il était pilote professionnel.
Stéphane Nicolaou, du Musée de l’Air et de l’Espace, suivra pas à pas cette métamorphose, à l’occasion de notre 68è Samedi de l’Histoire de l’AAAF.

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